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« Transition écologique et environnementale »

Ce comité scientifique opérationnel a été mis en place pour permettre à l’ensemble des acteurs de sciences humaines et sociales impliqués dans des recherches susceptibles de s’inscrire dans le domaine transversal « Transition écologique et environnementale » de bénéficier au mieux des effets de l’augmentation programmée du budget de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Il a pour charge d’identifier l’ensemble des acteurs concernés (laboratoires, réseaux, etc.), de proposer des dispositifs et actions concrets destinés à mobiliser les communautés et de développer une réflexion dans l’objectif de faire évoluer (si besoin) les textes programmatiques de l’ANR, afin de mieux répondre aux attentes des chercheurs.

Le domaine transversal « Transition écologique et environnementale », à l’interface des sciences de l’environnement, des sciences humaines et sociales et des sciences de la matière, est constitué de trois axes de recherche, dont deux (axes H6 et H7) dans lesquels les SHS sont impliquées. Sont principalement attendus des projets de nature inter- et transdisciplinaire.

 Axe H6 : « Dynamique des socio-écosystèmes et de leurs composants ».
Cet axe concerne des projets de recherche fondamentale ou appliquée visant à comprendre la dynamique des socio-écosystèmes productifs, à proposer des innovations pour leur gestion durable (d’un point de vue économique, social et environnemental), et à contribuer à l’élaboration de trajectoires et de scénarios pour l’accompagnement des transitions écologiques et numériques. Les projets traiteront notamment des thématiques suivantes :

  • l’exploration de la biodiversité et des capacités et dynamiques d’adaptation des socio- écosystèmes ;
  • le rôle de la biodiversité et services écosystémiques associés dans les socio-écosystèmes (services économiques, sociaux, environnementaux) ;
  • l’origine, la caractérisation et l’évolution des espèces exploitées, incluant leur structuration éventuelle en sous-populations ; · les pratiques d’élevage durables et/ou intégratives favorisant le bien-être animal ;
  • la compréhension du fonctionnement et l’identification de solutions pour définir des stratégies de gestion adaptative (restauration, conservation,…) des écosystèmes anthropisés, marins ou continentaux (ou mixtes), à différentes échelles d’espaces, de temps et de niveaux d’organisation (de l’individu aux peuplements) ;
  • les interfaces et interactions entre écosystèmes productifs ou exploités et leur environnement ;
  • l’impact des pratiques des agroécosystèmes sur les changements environnementaux ;
  • la re-conception, à des échelles spatiale, temporelle et/ou organisationnelle pertinentes des écosystèmes productifs (écosystèmes agricoles, aquacoles, halieutiques ou forestiers notamment) sur les bases scientifiques de l’agroécologie ;
  • l’expérimentation de transitions couplée à l’analyse des dynamiques économiques, sociales et environnementales des socio-écosystèmes.

Axe H7 : « Bioéconomie, de la biomasse aux usages : chimie, matériaux, procédés et approches systémiques »
Cet axe de recherche traite des projets de recherche fondamentale et appliquée concernant la «bio-économie » notamment les usages en cascade de la biomasse, le bouclage des cycles et leurs impacts sociaux, économiques et environnementaux. Il est ouvert aux approches  transversales et systémiques spécifiques des enjeux de la bioéconomie, ainsi qu’aux méthodes et technologies liées à la transformation de la biomasse pour différents usages via les biotechnologies et les procédés de transformations chimiques et/ou physiques. L’ensemble des bio-ressources (exploitées, cultivées, d’élevage, forestières, déchets) des systèmes continentaux et marins est concerné. Le périmètre de l’axe couvre les thématiques liées entre autres :

  • à la production de la biomasse, aux conflits d’usages des terres, à la mobilisation et gestion durable de bio-ressources quelle que soit leur origine ;
  • au prétraitement et à la transformation des bio-ressources par différents procédés et leur couplage (biotechnologie, chimie, catalyse, procédés associés), notamment dans une approche intégrée et systémique permettant l’optimisation des divers flux en jeu (concept de bioraffinerie) ;
  • à l’écoconception et la mise en forme des matériaux et molécules biosourcés hors énergie :
  • à la modélisation et la scénarisation des flux (bouclage des cycles de matières, eau, énergie, monétaires), à différentes échelles notamment territoriales ;
  • à l’analyse des chaînes de valeur en fonction de critères environnementaux économiques et sociaux

Comité scientifique opérationnel :
Maria Fernanda Sanchez-Goni (Paléoclimatologie, EPHE)