Le 21 octobre 2016, l’alliance Athéna ouvrait pour la première fois un dialogue entre les acteurs scientifiques et les administrations publiques autour des études aréales, afin de réfléchir à une organisation optimale des recherches sur ces thématiques.
À l’initiative du CNRS, les quatre groupements d’intérêt scientifique (GIS) tournés vers les études aréales (Études africaines en France ; Études asiatiques ; Institut des Amériques ; Moyen-Orient – Mondes Musulmans) ont préparé des livres blancs exposant les forces et les faiblesses du dispositif français de recherche en sciences sociales et humaines sur ces aires. Ils en ont tiré un certain nombre de préconisations concernant deux questions fondamentales.
Comment préserver et développer le potentiel de recherche de la France dans ces domaines ? Il est considérable mais confronté à deux défis : organiser la relève des générations dans un contexte de compétition internationale exacerbée ; et préserver la puissance et la diversité thématique et aréale des recherches dans un contexte d’autonomie des établissements de recherche et de construction des politiques de site.
Comment assurer dans les meilleures conditions le transfert des connaissances accumulées par la recherche publique vers le monde des décideurs publics ainsi que vers la société civile ? Cette question qui concerne l’ensemble des sciences humaines et sociales prend un sens tout particulier pour les recherches aréales dans le double contexte de la globalisation accélérée depuis les années 2000, et de la montée actuelle des interrogations sur la sécurité.
Ces questions ont été au cœur des quatre tables rondes qui ont eu lieu dans le cadre de cette journée tournée vers l’échange entre acteurs venus des communautés scientifiques aussi bien que de l’administration publique, pour réfléchir ensemble à l’organisation optimale de la recherche en études aréales.
Les conclusions de cette journée sont accessibles dans le document ci-dessous