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World Pandemic Research Network – nouvelles notes d’analyse : n°8, 9, 10 et 11.

Avr 15, 2021 | Publication

WPRN (World Pandemic Research Network), plateforme montée au printemps 2020 par l’IEA de Paris et le RFIEA, donne accès à un répertoire mondial et actualisé des ressources scientifiques disponibles sur les impacts sociétaux et humains de la pandémie de Covid-19. A partir des études recensées sur cette base de ressources, le WPRN produit des notes d’analyse abordant divers aspects de cet impact.

Note d’analyse n°8. Covid 19 et politique : l’influence contrastée de la rhétorique politique sur les perceptions de la pandémie

Face à la pandémie, les gouvernements ont réagi en déployant un arsenal de politiques publiques certainement jamais mis en place avec cette ampleur en temps de paix. Pour justifier ces mesures (distanciation sociale, confinement, etc.), les personnalités politiques au pouvoir ont développé des rhétoriques politiques variées. Quels arguments ont été les plus mis en avant ? Par quels moyens de communication ? Comment ont-ils été accueillis par les électeurs ? Quel rôle ont joué les clivages partisans dans la perception des discours et dans l’application des mesures proposées par les décideurs ?Plusieurs études recensées par la base de données WPRN analysent la rhétorique politique développée lors de la pandémie et son rôle central dans la perception de la dangerosité du virus et le respect des mesures sanitaires par les citoyens. Les personnalités politiques ont utilisé l’ensemble des moyens de communication à leur disposition pour atteindre la population et informer sur la pandémie, non sans arrières-pensées partisanes. Les discours ont eu un impact sur les citoyens, influençant notamment la perception de la dangerosité du virus.

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Note d’analyse n°9. Covid-19 et environnement : des citoyens en quête de proximité avec la nature

Les mesures prises par les gouvernements pour limiter la propagation de la Covid-19, en particulier le confinement, ont restreint les possibilités d’accès à la nature pour la population. Ces restrictions ont affecté les individus et mettent au cœur du débat le rôle du lien à la nature pour le bien être mental et physique. Au-delà, la pandémie et le confinement ont entrainé des modifications des perceptions du temps et de l’espace : une partie de la population se questionne sur son rapport à ce qui l’entoure et sur son mode de vie. Selon la chercheuse Anne Caroline Prévot, le confinement pourrait ainsi nous rapprocher de la nature. Se dirige-t-on vers des bouleversements majeurs en termes d’urbanisme, d’alimentation, ou de pratiques des loisirs ? La pandémie va-t-elle transformer en profondeur le rapport des individus à leur environnement dans une perspective plus écologique ? Plusieurs recherches de la base de données WPRN offrent des pistes de réflexion intéressantes et des recommandations utiles aux pouvoirs publics. Le confinement a amené une partie de la population à prendre conscience des bienfaits de la relation avec la nature. De plus en plus d’urbains témoignent ainsi d’une volonté de quitter la ville, faisant craindre le risque d’impacts environnementaux négatifs.

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Note d’analyse n°10. COVID-19 et nourriture : la recherche de sécurité alimentaire au cœur des foyers

L’image de rayons de supermarchés vides est l’une de celles qui resteront de l’annonce du premier confinement. Les Européens ont pratiqué le «Hamsterkauf » comme nommé par les germanophones : ils ont fait des provisions de hamster. Cette ruée sur les provisions alimentaires, notamment le riz et les pâtes, montre qu’avant même de penser à la maladie, pour beaucoup, l’angoisse s’est d’abord portée sur le risque de manquer de nourriture.Un phénomène marquant au centre de sociétés d’abondance. Les magasins de vivres ont soudainement été mis en lumière comme « essentiels » et l’alimentation avec. En temps de confinement, elle redevient centrale : on ne peut plus la déléguer ou oublier son rôle, comme c’est souvent le cas en Occident, du fait de sa facilité d’accès et de modes de vie urbains. Le rôle majeur de la nourriture est exacerbé : rythmant un temps quotidien qui s’étire à l’infini, régulant les émotions, au centre d’interactions sociales contraintes et d’angoisses face au risque d’insécurité alimentaire. Les recherches en sciences humaines et sociales se sont attelées à disséquer comment la pandémie est venue bousculer notre rapport à l’alimentation. Plusieurs études répertoriées sur la base de données du World Pandemic Research Network apportent déjà un éclairage édifiant.

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Note d’analyse n°11. Economie, logement, éducation : des inégalités renforcées par la pandémie de Covid-19

La pandémie de Covid-19 a entrainé une crise économique aux fortes conséquences sociales. Les principaux constats font état d’une hausse des inégalités et d’un accroissement de la pauvreté. Les pays les plus pauvres avaient moins de ressources publiques pour faire face à ce choc exogène et leurs économies ont été particulièrement fragilisées. Au sein des pays développés, les personnes précaires ont été les plus touchées, tandis que les personnes les plus riches n’ont pas, ou peu, eu à en subir les effets. Les conséquences de la pandémie affectent la vie des individus sur de multiples aspects et les inégalités sont ainsi visibles sur différents plans : revenus, emploi, logement, éducation. Ces inégalités sont à la fois intergénérationnelles, genrées, sociales, économiques.Plusieurs études issues de la base de données WPRN permettent d’analyser et de quantifier ce phénomène. Les inégalités causées par la pandémie et les mesures sanitaires se ressentent particulièrement autour de 3 aspects que la présente note vise à décrypter : les inégalités économiques, en particulier de revenus et d’accès à l’emploi ; les inégalités territoriales et liées au logement ; les inégalités liées à l’éducation.

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A suivre