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Auref : 13 propositions sur les SHS pour un « plan d’action partagé »

Avr 30, 2019 | Communiqué de presse

Les 11 et 12 avril 2019, l’alliance Athéna a participé aux 4èmes rencontres de l’AUREF, alliance des universités de recherche et de formation, à Bordeaux. L’auref a proposé un plan d’action partagé pour les SHS reposant sur 13 propositions.

Les voici ci-dessous :

  • Faire travailler ensemble les tutelles, les établissements, le CNRS, l’Alliance Athéna, le réseau des MSH, l’Hcéres et l’OST, l’IST (Abes, Couperin) et les éditeurs SHS aux propositions qui suivent.
  • Reconnaître la pleine contribution des SHS, dans leur diversité, à la formation, au développement de compétences, à la recherche et à l’innovation, au développement des territoires et à l’internationalisation ; soutenir les initiatives visant à valoriser et développer cette contribution, notamment mais pas seulement en répartissant plus équitablement les moyens alloués.
  • Envisager une autre clef de répartition sur le territoire, l’excellence en SHS n’étant pas spécifiquement parisienne ; à ce titre, une action de rééquilibrage gagnerait à s’engager avec le CNRS et l’Alliance Athéna.
  • Partant du constat que les méthodes actuelles d’évaluation et de pilotage de l’Esri sont centrées sur un modèle qui est celui de disciplines issues d’autres sciences, créer des groupes de travail SHS qui proposent des critères d’évaluation et une caractérisation des activités de formation et de recherche dans ces domaines et permettent de valoriser la qualité de leurs activités.
  • Tout particulièrement, viser à ce que les évaluations nationales et les classements internationaux, dont les bases bibliométriques prennent actuellement insuffisamment en compte les supports de publication en SHS, donnent une plus juste idée de la puissance et de la qualité de la recherche de ce secteur.
  • Veiller à développer des dispositifs et appels à projets prenant en compte la contribution propre des SHS, sans en faire des sciences auxiliaires ou secondaires des sciences dites dures / sciences du vivant. Tenir compte, dans le format des AAP et dispositifs des politiques publiques, de la variété des modèles et des caractéristiques des différents domaines disciplinaires et de leur capacité à porter des dynamiques pluridisciplinaires.
  • Mettre en place un groupe de travail sur certaines structures en place et leur fonctionnement (doctorat, CNU, concours, etc.) avec l’objectif de favoriser et reconnaître l’interdisciplinarité et l’émergence de champs nouveaux de la recherche tout en maintenant une exigence d’excellence disciplinaire.
  • Encourager la mise en place et le développement de pôles d’excellence SHS en réseau et de très grandes infrastructures de recherche à l’échelle nationale, par exemple sur le modèle de ce qui existe déjà.
  • Organiser la valorisation des projets SHS, qui peinent à passer par les Satt, dans un cadre en mesure de prendre en compte leurs impacts culturel, social et économique qui entrent aussi dans une chaîne de valeur ; mieux reconnaître l’investissement des collègues qui s’engagent dans cette action.
  • Demander la mise en place d’un « Plan Langues » ambitieux définissant une politique de développement des langues qui dépasse les logiques et nomenclatures actuelles.
  • Une relance de l’emploi scientifique et l’augmentation des moyens récurrents alloués aux universités ;
  • Que l’ordonnance de décembre 2018 soit appliquée afin de permettre aux EPCSCP « universités » d’entrer dans des regroupements en conservant leur personnalité juridique ;
  • Que tous les établissements, pas seulement les « expérimentaux », puissent bénéficier des nouveaux outils d’organisation prévus dans l’ordonnance.

Consulter la page de l’événement sur le site de l’Université Bordeaux Montaigne

A suivre